Samedi 2 juillet
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Agé de cent mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, Ô demain pressenti pas l'espoir
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses
Peut gemir: Le matin est neuf, neuf est le soir
Mais depuis trop de mois nous vivions à la veille
Nous veillons, nous gardons la lumiere et le feu
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu
Or, du fond de la nuit, nous temoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses presents
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivrons au present.
Par L\'homme mysterieux
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Samedi 2 juillet
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Regretté par personne aucune fleur sur sa tombe
Ses parents même l'on oublié depuis sa venue au monde
Ce petit gamin à 5 ans traînait déjà dans la rue
Plus tard il s'est mit aux drogues pour être reconnu
Jamais eu l'occasion de montrer ce dont il est capable
Les études c'est pour les gens bien, lui ce n'est qu'1minable
Répudié par tous, il ne trouve consolation
Que dans les drogues dures qui lui coûtent tout son ponion
Mais il manque d'argent, la galère arrive
Pourtant en liberté il continu à sourire
Puis ils l'ont arrêté, 1 dealer au gros dossier
Il n'a pas pu supporter la captivité
Il a dit adieu à ce monde de truands
Qui dès sa naissance l'avait classé délinquant
Par L\'homme mysterieux
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Loin d'une île
Loin de tout
Quelle idyle
Tout est si fou
Je ne sais plus rien
J'ai oublié
Le moindre parfum
D'une vie trop salée
A demie conscient j'écrit
Mais j'écrit surtout Toi
Car sans Toi
Je serai loin d'ici
Je t'aime simplement
Je t'aime comme j'ai peur d'aimer
Je ne veux jamais en pleurer
C'est un sentiment si puissant
Par L\'homme mysterieux
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