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Dimanche 3 juillet 7 03 /07 /Juil 00:00

Je crève de ne pas aimer

disait le cour, sur l'île désertée,

et puis des cris, qu'il lançait loin,

tous, les flots emportaient qui étaient les témoins.

 

Je crève de ne pas mieux faire,

disait le pied, sur le chemin de terre,

et puis, des pas qu'il transgressait,

il y en avait d'heureux, et puis d'autres, ratés.

 

Je crève de savoir possible

le meilleur, et voir qu'il hésite,

disait l'idée, preste et mobile,

juste le temps d'une visite.

 

Et le cerveau, chargé d'honorabilité,

qui fait comme il le peut son rôle d'éveillé,

nonchalamment parfois, dérisoire et vain,

qui va le plus souvent se perdre, ou qui s'éteint.

 

Oh ! l'oeil, qu'il reste vif, qui se nourrit de grâce,

qui envoie droit le regard où il y a de vraies traces,

puis, découvrant l'espace, et faisant l'inventaire,

fais surgir la lumière des endroits de la terre.

 

Orages simultanés dans le tréfonds des oreilles

qui s'orientent et s'éveillent

à des musiques lointaines

au fond de nous, mais certaines.

 

Je crève de cette vie, disait tout ce qui est vivant,

de cette orgie maintenant,

des symphonies différentes,

de musiques entreprenantes.

 

Et puis tout qui se balade

oh ! de drôles de salades !

Tout pour faire une musique

de l'extrême fatidique.

 

Des mots, c'est encore musique,

une façon juste unique

de révéler des couleurs

leur puissance et leurs valeurs.

 

Effectivement, je n'ai plus de temps,

disait le fruit vert, où croque la dent,

mais je veux du temps, répondait l'enfant,

pour grandir un peu, et comprendre enfin.

 

Je crève de tout ça, disait l'homme irascible,

fatigué, éprouvé, et pourtant perfectible,

je crève de tout ça, mais des larmes amères,

viennent bien ponctuer des retours de chimères.

 

L'amour transfiguré est encore du futur,

mais le futur viendra, pourvu qu'on lui permette,

disait le chœur vivant des humains d'un ton sûr,

il y a eu des déboires, quelques espoirs, quelques fêtes.

 

Tu sais ce que des larmes peuvent brûler les yeux,

disait le sentiment, bien placé dans l'enjeu,

tu sais ces poids puissants, qui bloquent sur le cœur,

et de toutes nos peurs les minutes et les heures.

 

Tu sais, disait le fond de conscience intrépide,

les choses vont et viennent en un rythme rapide,

tu sais, mais tu oublies l'essentiel dans ta tête,

tu sais, mais le bonheur est floue conception dans ta quête.

 

Oh ! disait l'oeil, tant que je peux voir l'horizon

c'est qu'il y a de l'espoir, même s'il est fragile,

et tant que parviendra la musique du fond

de chaque être vivant d'une vie pas facile.

 

Alors on verra bien, où se trouve la force,

quand dans le grand marasme des valeurs qui se heurtent

la folie aura fait des victimes, et des bosses,

en bien d'épidémies, en bien de fausses notes.

 

Et bien des conceptions seront mises au rebut,

jusqu'à l'ultime chance de poursuivre le but,

jusqu'à l'ultime impact, de la force de vie,

l'espoir sera présent, l'impossible aussi.

 

Oh ! dit l'oeil fatigué, comme la mer est belle !

J'ai bien cru un instant que c'était la poubelle.

Oh ! dit loeil, réveillé, que les étoiles brillent !

J'ai bien cru un instant qu'elles étaient fébriles.

Par L homme mysterieux - Publié dans : Poesie
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