Mon petit monde

Agé de cent mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, Ô demain pressenti pas l'espoir
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses
Peut gemir: Le matin est neuf, neuf est le soir

Mais depuis trop de mois nous vivions à la veille
Nous veillons, nous gardons la lumiere et le feu
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu

Or, du fond de la nuit, nous temoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses presents
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivrons au present.


 

Sam 2 jui 2005 Aucun commentaire